Posté le: Sam Fév 24, 2007 11:47 pm Sujet du message: Sara - Marion Zimmer Bradley
A l'annonce de la mort brutale de ses parents et de son frère, l'univers de Sara Latimer s'écroule. Désespérée, elle part s'installer dans une vieille maison en Nouvelle-Angleterre, héritage inattendu d’une grand-tante. Un endroit bien curieux, en fait, semblable à un véritable château hanté... Une présence mystérieuse semble s'y épanouir, dont Sara commence à subir l'influence. Envoûtée par d'étranges sortilèges, elle se métamorphose peu à peu, participe à des messes noires, et se laisse entraîner dans des amours dévoyées... Qui est la véritable Sara ? Cette fascinante sorcière qui donne libre cours à ses pulsions érotiques, ou bien une jeune femme ordinaire à l'esprit fragilisé par la douleur ?
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J’avoue que j’ai été relativement déçue par ce livre qui est plus proche, à mon sens du livre porno que du livre fantastique.
J’ai eu l’impression que Marion Zimmer Bradley avait fait la part belle aux passages de « fesses » au détriment des passages « fantastique ».
Non pas que je sois prude ou que je veuille jouer les outragées. Mais en ce qui me concerne, ce roman de MZB est bien loin d’être son meilleur.
J’ai eu le sentiment qu’elle n’avait fait que survoler son histoire de sorcellerie et de possession. J’étais habituée à mieux de sa part.
Pas mauvais, mais pas un livre que je recommanderais.
Inscrit le: 12 Avr 2006 Messages: 5856 Localisation: deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin...
Posté le: Dim Fév 25, 2007 3:20 pm Sujet du message:
J'aime habituellement MZB, mais là je n'ai pas accroché. J'ai lu ce livre il y a assez longtemps : je me rappelle avoir traîné les pieds, j'en ai tout oublié et aucune envie de le relire, voilà qui est assez parlant... _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
Posté le: Dim Fév 25, 2007 9:13 pm Sujet du message:
Le "pitch" me rappelle celui de Glenravenne, une femme blasée de la vie qui s'exile et incidemment trouve le grand amour... Je vais finir par croire que c'est autobiographique.
Posté le: Mar Fév 27, 2007 5:28 pm Sujet du message:
curunir a écrit:
Le "pitch" me rappelle celui de Glenravenne, une femme blasée de la vie qui s'exile et incidemment trouve le grand amour... Je vais finir par croire que c'est autobiographique.
Posté le: Sam Mar 10, 2007 2:19 pm Sujet du message:
Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu il y a longtemps, mais je ne l'ai jamais pris au sérieux. Pour moi, Sara est un hommage parodique à Lovecraft (je crois me souvenir que l'action se passe dans les villes décrites, voire créées, par HPL), ainsi qu'à "L'Opéra des Ombres" de Tanith Lee (le début, avec l'héritière qui retourne dans la famille de son père alors que sa mère lui avait recommandé de ne surtout pas les approcher...) Alors je ne sais pas si c'est le background qui manque en France, ou la traduction qui ne rend pas l'humour (quoique... je l'ai lu en français), mais je pense que ça joue dans l'appréciation qu'on a de ce livre.
Il faut se souvenir que Marion Zimmer Bradley était une fan de Lovecraft, et de Chambers, à qui elle a emprunté la mythologie, ou du moins les noms propres comme Hastur, Hali, etc... et qu'elle a toujours aimé jouer au jeu des fan-fictions, aussi bien en tant qu'auteur-fan (de Tolkien ou, ici, de Lovecraft) qu'en tant qu'auteur-créateur d'univers (les anthos inspirées de Ténébreuse) _________________ Les Enfants de Svetambre : http://www.riviereblanche.com
Posté le: Lun Mar 12, 2007 3:10 pm Sujet du message:
Val a écrit:
Oui c'est vrai que dans le livre, les villes sont empruntées à Lovecraft.
Autant j'adore Zimmer Bradley, autant là, Lovecraft est bien au dessus pour ce qui est de ce livre.
C'est une parodie, il ne faut pas l'oublier. Ca serait comme prendre Konnar le Barbant ou Lord of the Ringards au sérieux _________________ Les Enfants de Svetambre : http://www.riviereblanche.com
Inscrit le: 05 Mar 2006 Messages: 430 Localisation: Toulouse
Posté le: Mar Sep 04, 2007 8:21 am Sujet du message:
Moi non plus je n'ai pas du tout accroché. j'ai trouvé le style lourd, les scènes de sexe trop présentes. Au point, que j'ai parfois eu l'impression de ne pas lire un livre de fantastique.
C'est ma 2° déception de MZB après La princesse de la nuit _________________ http://lobafantasy.over-blog.com/ => le swap SFFF de Nowel
Alors, je l'ai relu (l'avais-je lu autrefois? ) et, pour moi,c'est un livre atroce de mièvrerie sentimentalo-midinettesque. Atroce.
Je ne sais plus où j'ai lu la critique de quelqu'un qui le comparait à une collection Harlequin....C'est tout à fait ça et le pauvre Lovecraft, à qui la dame a emprunté deux ou trois trucs, doit se retourner dans sa tombe.
Posté le: Mar Mar 07, 2017 7:20 pm Sujet du message:
Je suis bien d'accord avec la plupart des commentaires déposés.
J'avais lu, petite, ses Dames du Lac que j'avais beaucoup aimé. J'avoue que, ces livres mis à part, je n'ai pas beaucoup lu Marion Zimmer Bradley, et j'étais donc très curieuse de lire celui-ci.
J'ai, hélas, vraiment bataillé pour le terminer.
L'histoire est cousue de fil blanc (et, en plus, le nom des chapitres explique exactement ce qui va se passer). Comme déjà mentionné, il y a ici et là des emprunts à Lovecraft, et MZB mélange tout ça aux clichés inhérents aux histoires de sorcellerie de l'époque.
L'héroïne est à ce point mal ciselée qu'elle est (comme le livre) à la limite du supportable. (Pourtant, beaucoup de livres que j'aime sont portés par des héros imbuvables ou peu sympathiques.)
Bien sûr, MZB essaie de nous faire ressentir le malaise ressenti (quasiment à la rue, sans argent sauf si elle termine ses illustrations, plongée dans un monde inconnu, etc.), mais ça ne marche pas. La faute au manque de profondeur flagrant de ce personnage. Et de tous les autres, qui ne sont que des clichés ambulants (j'ai manqué me cogner la tête contre le mur en découvrant le personnage dont notre héroïne s'éprend... je l'ai trouvé épouvantable).
Si Zimmer Bradley ne nous épargne aucun poncif, elle ne résiste pas non plus à la tentation de balancer des scènes de sexe à chaque chapitre.
Je n'ai pas grand-chose contre les scènes de sexe, si elles sont bien amenées et servent la psychologie des personnages... or, ce n'est absolument pas le cas ici. Oui, ces scènes sont d'une lourdeur hallucinante, en plus d'être par moment malsaines (dans mes souvenirs, en tout cas).
La fin, après tout ce déluge de pseudo-noirceur et de discussions imbéciles, est d'une telle guimauve, d'une telle nunucherie (et bazardée, d'une certaine manière), que je me suis dit "Quoi ? Tout ça pour cette bluette !!!"
J'ai appris qu'il faisait partie d'une série (avec différents personnages) appelée Occult Tales.
Par contre, je suis étonnée de lire qu'il s'agit d'une parodie...
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