Inscrit le: 13 Mar 2005 Messages: 3988 Localisation: 92 Antony
Posté le: Lun Nov 11, 2013 4:31 pm Sujet du message: Paris zombies - Philippe Morin
"Dans le noir, il s’est cogné le genou contre une voiture. Ensuite, il a commencé à se déplacer en s’aidant de ses mains pour se guider et pour éviter de percuter un autre véhicule ou un mur. Il devait se trouver au centre du parking quand subitement il a perçu une respiration rauque, à peut-être une vingtaine de mètres de lui."
Un mal étrange transforme les habitants de la capitale en désaxés ultra-violents. Quelle est l'origine de cette abominable épidémie qui pousse les Parisiens à dévorer leurs semblables et à fracturer les tombes des cimetières afin de se repaître des restes des disparus ? Partout, les déments et les morts revenus à la vie traquent les rescapés : de la plus belle avenue du monde au boulevard périphérique, du sommet des immeubles haussmanniens aux sous-sols du métro. Un linceul rouge sang semble recouvrir la Ville lumière.
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Des Zombies, dans Paris et des survivants qui, seuls ou en groupe essayent difficilement de survivre.
C'est une succession de scénettes presque toujours ultra-violentes et qui mettent en scène des personnages que nous ne reverrons plus après leurs courtes prestations. Dans les rues, les immeubles, le métro... les infectés et les revenants sont partout. Et nous assistons aux tentatives des rescapés à fuir, affronter ou se cacher de ces zombies omniprésents dans ce Paris de cauchemar.
C'est un livre brutal bien servi par une écriture concise et nerveuse. Un assemblement réussi de petites scènes apocalyptiques très sanglantes.
Le procédé est étonnant mais le résultat est, à mon avis, très réussi.
Posté le: Jeu Déc 19, 2013 4:00 pm Sujet du message:
Jolie découverte que ce roman-mosaïque composé d'une quarantaine de nouvelles (certaines d'une longueur classique, d'autres parfois très brèves - seulement quelques lignes) mettant en scène la ville de Paris prise d'assaut par des créatures contaminées par un virus ou revenues d'entre les morts.
On ne saura rien (ou pas grand-chose) dudit virus mais là n'est pas le propos de l'auteur qui nous balade dans tous les recoins de la capitale. Nous suivons le quotidien noir, très noir, de plusieurs survivants esseulés (ou regroupés pour mieux résister à l'ennemi implacable), de voyous, de couples, d'ados, de détraqués, etc. Un fragment est même écrit - je crois que c'est une première - du point de vue d'un mort-vivant.
Le livre se lit vite, ça ne révolutionne pas le genre mais ça n'en a pas l'ambition. L'écriture est fluide, simple, descriptive. _________________ Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère.
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