Posté le: Ven Jan 16, 2015 5:18 pm Sujet du message: Le livre des crânes - Robert Silverberg
Titre original :
The Book of Skulls, 1971
LIVRE DE POCHE, 2004, 2012
in Voyage au bout de l'esprit, OMNIBUS, 1998
OPTA, 1975
POCKET, 1989
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Résumé de l'éditeur
"Ils sont quatre : Oliver, Timothy, Eli et Ned. Ils ont un peu plus de vingt ans. Ils ont aussi le Livre découvert par Eli. Et une chance de surprendre le secret de l'immortalité. Ils traversent toute l'Amérique à la recherche du monastère de la Fraternité des Crânes — et aussi, de plus en plus, à la recherche d'eux-mêmes, de leur passé, de leurs blessures, de leur identité. Au bout de la route les attend l'épreuve suprême : ils devront contempler leur propre visage en face. Et y trouver la mort ou l'éternité. Ils ont exactement une chance sur deux.
Robert Silverberg, né à New York en 1936, est depuis 1954 un des auteurs majeurs de la science-fiction américaine : un livre comme les Ailes de la nuit lui a valu à la fois le prix Hugo et le prix Apollo. Son œuvre exceptionnellement féconde comprend aussi bien des romans d'aventures superbes comme la Porte des mondes que des œuvres ambitieuses et personnelles comme le Livre des crânes. La quête de soi, la quête d'autrui, la quête du contact et du rachat y reviennent sans cesse en filigrane.
Robert Silverberg est un peu l'intello des auteurs de sciences-fictions. Non pas que ses confrères lui soit inférieur, loin de là, mais lui, ce qu'il aime, c'est développer les sciences (politiques, philosophiques,...).
Dans ce livre, l'idée de base est ce voyage avec ces 4 étudiants qui partent en quête de leur Graal. Pourtant, ce récit se révèle beaucoup plus que cela, c'est plus un voyage au cœur de l'être-humain.
Chaque chapitre est narré, tour à tour, par ces 4 étudiants. J'ai mis du temp à le comprendre, bien que dès le début, j'ai eu des soupçons. Une fois la chose assimilée, on comprend mieux car certains passages se contredisent. On facile ainsi parfaitement la personnalité de chacun. Robert Silverberg, par le biais de ses personnages, abuse de paragraphes longs s'étalant parfois sur de nombreuses pages.
Le récit peut se révéler à fois intéressant – tant sur l'histoire que sur le style littéraire – mais également lourd et tébarbatif (j'ai lu certains passages en diagonales) quand l'auteur extrapole sur les pensées philosophiques. La première partie en est le parfait exemple. le voyage des 4 étudiants à travers les États-Unis n'est qu'un pretexte pour étaler cette philosphie et je l'ai trouvé plutôt ennuyeuse.
L'arrivée au monastère devient plus passionnant. L'auteur n'abandonne pas complètement ce style, mais l'histoire est plus immersive.
Roberg Silverberg, dans ce livre, nous invite dans un voyage intime quitte à devenir su voyeurisme – surtout lorsque chacun des personnages dénoncent leur plus gros péché.
Le récit est souvent vulgaire, nombreuses discussions basées sur le sexe, sans oublier que l'un des personnage est homosexuel (développe ses fantasmes). Pourtant, ce livre est bien plus qu'une simple histoire.
Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 3327 Localisation: Great North
Posté le: Sam Jan 17, 2015 2:44 pm Sujet du message:
Ouaip , je l'avais bien aimé celui-là , tes remarques sur la vulgarité liée au sexe doivent être tempérées par la conscience que le bouquin est un reflet de l'époque où il a été écrit (1972) et qu'à l'époque , présenter un narrateur homosexuel assumé constituait une petite révolution. Sur ce genre de sujet , les deux autres auteurs majeurs à avoir traité la libération sexuelle en S.F. sont Delany et Farmer. _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ."
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 6326 Localisation: Sud
Posté le: Dim Jan 18, 2015 9:14 am Sujet du message:
+1 avec Hoël.
En fait, c'est le seul Silverberg que j'aie vraiment aimé. Je suis en général allergique à son style, mais l'idée de base de celui-ci, et la façon dont l'auteur la développe, m'avaient enthousiasmée. _________________ Même le soleil se couche.
Posté le: Lun Jan 19, 2015 11:25 am Sujet du message:
Oui, il est bien, mais je n’ai pas trop aimé l’étalage philosophique. Je suis bien conscient qu’il a été écrit durant les années 70’ et donc à une période de la libération sexuelle dans les mœurs.
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