Deus in machina - John Scalzi

[Soleil*]

Chronique réalisée pour les Chroniques de l'Imaginaire

Sardonique, méprisant et mortellement dangereux, tel est le dieu du Vertueux. Mais tout dieu qu'il est, il n'en est pas moins esclave, enchaîné au coeur du gigantesque vaisseau spatial et contraint à utiliser ses pouvoirs pour mouvoir celui-ci sous les ordres du commandant Ean Tephe. Car dans cet univers où la science a depuis longtemps été remplacée par la religion, les dieux sont désormais asservis à celui d'entre eux qui les vainquit jadis, le Seigneur, révéré par la majeure partie de l'humanité. Le Seigneur a confié à Tephe un Talent, un talisman canalisant la puissance divine, qui lui donne toute autorité sur le dieu lié à son vaisseau.

Mais depuis peu, les dieux s'agitent dans leurs chaines. Contre toute attente, la rébellion couve parmi eux. L'Evêché confie au commandant Tephe une mission ultrasecrète et prioritaire, destinée à alimenter la foi dans le Seigneur. Car le pouvoir des dieux s'appuie sur leurs fidèles, et il n'est pas de plus grand danger pour eux que le vacillement de la foi...

J'avais flashé sur la superbe couverture illustrée par Vincent Chong, avec ce dieu enchaîné mais railleur, et à la lecture de cet ouvrage je n'ai pas été du tout déçue. Certes, le format novella ne permet pas à John Scalzi de développer dans les détails l'univers qu'il a imaginé, ni l'intrigue qui porte le récit, mais celui-ci n'en est que plus percutant. Les personnages ont beau être sommairement brossés, on les comprend aisément, ainsi que leurs motivations et leurs doutes.

Dans ce récit mi-science-fiction, mi-fantasy, l'auteur nous invite à une réflexion sur la religion, la foi et son exploitation. Le dénouement, s'il est un peu rapide, colle à mon sens parfaitement avec ce qui précède. Le style est agréable, les pages défilent à toute vitesse et le seul regret en fermant ce livre, c'est que ce soit déjà fini !
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Lisbeï]

Mmmmm, je ne regrette pas d'avoir "passé" sur ce coup. Le sujet m'intéresse beaucoup, mais je n'aurais pas bien accepté qu'il soit traité si rapidement que ça. Tiens, je devrais me relire Dune...
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Même le soleil se couche.

[Soleil*]

J'avoue que je n'avais pas regardé le nombre de pages avant de le demander, et j'ai été un peu déçue en ouvrant l'enveloppe de le découvrir aussi mince...
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Lisbeï]

Trop déçue par les derniers Scalzi que j'ai lus, je fais une pause, pour l'instant. Idem pour Weber, d'ailleurs : je vais me "limiter" (si j'ose dire !!) à Honor Harrington pour ce qui le concerne.
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Même le soleil se couche.