natiora Marraine la Bonne Fée
Inscrit le: 23 Nov 2010 Messages: 1049 Localisation: Lille
|
Posté le: Sam Fév 19, 2011 8:02 pm Sujet du message: Bangkok 8 - John Burdett |
|
|
Présentation de l'éditeur :
Le district numéro 8 de Bangkok présente un sacré bestiaire humain : épaves crackées, ex-Khmers rouges dealers d'amphés, transsexuels et autres filles de joie... Un folklore dont l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep n'a aucun mal à maîtriser les codes. Ce métis, fruit de l'amour hasardeux entre un G.I. américain et une fille des bars thaïe, a d'ailleurs choisi une méthode d'investigation bien particulière : c'est Bouddha qui l'inspire et le guide dans ses enquêtes. Et même si son goût prononcé pour les paradis artificiels et l'amour tarifé lui font prendre quelques libertés avec l'ascétisme karmique, celui qu'on surnomme le " flic moine " met un point d'honneur à combattre le crime et la corruption qui gangrènent la mégalopole thaïlandaise. Un polar à l'atmosphère urbaine étouffante sous la plume d'un John Burdett au meilleur de sa forme.
Mon avis
Ce polar change beaucoup de ce qu'on a l'habitude de lire. Ca se passe à Bangkok et le personnage principal est un flic métis dont le coéquipier, son "frère de coeur", se fait tuer dès les premières pages. L'affaire policière en elle-même est bien fouillée, mais l'attrait du roman réside surtout en sa description de la culture thaï. Un marine américain ayant été tué, les américains débarquent dans la capitale pour enquêter avec la police locale, et l'auteur met vraiment en exergue les différences culturelles et la corruption omniprésente en Thaïlande.
J'ai vraiment aimé cette plongée dans la culture thaï, le rapport au corps, à l'argent, à la spiritualité. Et en fermant le livre j'ai été contente de me dire que non seulement j'ai eu droit à une bonne intrigue, mais j'ai en plus appris pas mal de choses _________________ “Un livre n'est pas seulement un ami, il vous aide à en acquérir de nouveaux. Quand vous vous êtes nourri l'esprit et l'âme d'un livre, vous vous êtes enrichis. Mais vous l'êtes trois fois plus quand vous le transmettez ensuite à autrui.”
Henry Miller |
|