Marquise Marquise de Miaoucha
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 3029 Localisation: Loire
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Posté le: Mer Fév 16, 2011 11:23 am Sujet du message: Victoria, Reine et tueuse de démons - A.E. Moorat |
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Ce roman est ma toute première incursion dans le monde des démons, dans la bit-litt (si j'ai bien compris le sens de ce mot : littérature "mordante", c'est ça ?)
Je dois avouer que je m'attendais au pire, en lisant le résumé (la reine Victoria d'Angleterre doit affronter des démons) et surtout en voyant la couverture, au demeurant assez sympathique, mais qui me donnait la désastreuse impression que j'allais lire un mauvais roman de série B.
Que nenni !
J'ai d'emblée été séduite par l'écriture de l'auteur, très fluide, très agréable à lire. Les personnages sont bien campés, faciles à identifier, bien analysés. Les dialogues sont clairs, faciles, agréables. Et bien sûr, la petite point d'humour so british permet de faire passer en douceur l'ensemble, malgré les scènes sanglantes, les tortures innommables et les morts cruelles (et les rats qui se faufilent dans les orbites, beurk !!)
J'ai apprécié le fait que les chapitres soient courts, et bien agencés, alternant la vie "réelle" de la reine et de ses sujets, avec les chapitres "démoniaques". Tout s'enchaine bien, sans en faire trop. Les aspects historiques et politiques de l'histoire sont bien racontées. Les démons n'arrivent pas comme un cheveu sur la soupe, ils sont bien intégrés dans le roman.
Et bien sûr, un humour discret mais bien réel pimente le tout.
Citation: | Elle [La reine Victoria] se précipita vers la porte. Soudain, sur son chemin, elle vit un homme qu'elle reconnut. Sir Lucius Fulci, le très honorable parlementaire du comté de je-ne-sais-plus-où, qu'elle avait déjà rencontré à un bal de gala. Il lui avait semblé extrêmement charmant, se souvint-elle, et avait fait le serment de toujours être son allié.
Mais là, toutefois, il voulait la manger. |
En conclusion, ce roman est une bonne surprise ! _________________ On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy |
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