La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao - Junot Diaz

[naurelilie]

La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao de Junot Diaz



Résumé de l'éditeur :

" Peu importe en quoi vous croyez, le fukû, lui, croit en vous. " Le fukû, c'est la malédiction qui frappe la famille d'Oscar, une très ancienne légende dominicaine. Oscar, rêve de mondes fantastiques, s'imagine en Casanova ou Tolkien, tombeur des îles et génie des lettres... au lieu de quoi il grandit et grossit au fond de sa classe et de son New Jersey, binoclard fou de SF, souffre-douleur obèse et solitaire. Et ses seuls superpouvoirs sont ses voyages dans le temps et l'Histoire : celui de sa mère, Beli, fuyant Saint-Domingue et la dictature de Trujillo, la fugue de sa sœur Lola et son retour au pays à lui. Ses pas ramenés inexorablement par le fukû, le destin, le désir, ou l'amour, à ses origines et à sa fin. Fantaisiste en diable, passe-muraille de langues et de mondes, La Brève et Merveilleuse Vie d'Oscar Wao pourrait n'être que la saga tragicomique d'une famille dominicaine aux Etats-Unis, si elle n'était pas surtout une explosion romanesque, une source intarissable et jouissive d'invention littéraire.

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Mon avis :

La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao raconte l'histoire d'Oscar Wao, jeune rejeté par les autres qui se réfugie dans l'écriture, la SF et les jeux de rôle et qui ne souhaite qu'une chose ne pas mourir puceau (il est déjà la honte des dominicains...). C'est aussi l'histoire de sa famille, famille qui cherche à échapper au fukû (une malédiction).

Entre les Etats-Unis, où sa mère avait exilé, et la République Dominicaine, son pays d'origine, ce livre est dépaysant. J'ai appris énormément de chose sur la République Dominicaine et la dictature de Trujillo, dictateur qui hante le livre.

Composé de huit chapitres, les narrateurs changent ainsi que les périodes (retour dans l'enfance de sa mère notamment). Si on y trouve énormément de référence à la SF (littérature et cinématographie), j'ai par contre parfois eu un peu plus de mal avec le langage utilisé très "jeune", il convient parfaitement à l'histoire mais j'ai parfois été obligée de retourner le mot dans tout les sens pour trouver ce qu'il voulait dire en verlan...

J'ai bien aimé ce roman, l'auteur dominicain a su y faire partager sa culture, mais aussi les souffrances de son pays pendant la dictature. Un bon moment