Les yeux d'or - Marie Desplechin

[Soleil*]

A partir de 10 ans.

Présentation éditeur
La police du pays entier est mobilisée depuis dix jours. Un petit garçon de 10 ans a disparu. La dernière fois que Pierre a été aperçu, il était en compagnie d'une quasi-inconnue, une certaine Edmée. Son père, directeur de l'Observatoire de Paris, qui l'élève seul, l'avait confié à l'improviste, un soir de désarroi, à cette opticienne-astronome venue régler certaines lentilles délicates. Elle lui inspirait confiance. Depuis, l'enfant la revoyait de temps en temps.
Edmée est spéciale, elle est bizarre, témoignent ses ex collègues. Méticuleuse mais silencieuse. Secrète. On l'a vue subtiliser des clichés d'étoiles et de météorites. Elle a été licenciée depuis. Qui est-elle vraiment ? Une illuminée ? Une vulgaire kidnappeuse ? Une espionne ? Ou fait-elle partie de ces êtres qui traversent la vie des autres, comme des comètes, pour leur permettre d'accomplir une tâche, un destin, des retrouvailles ?

Mon avis
Très chouette. Dévoré rapidement (d'autant que ce n'est pas très gros).
A travers un récit à plusieurs voix (Pierre, Edmée, Sonia qui est une collègue d'Edmée), on voit s'établir petit à petit une relation profonde entre un petit garçon solitaire, élevé seul par un père toujours absent, et une femme originale.
Edmée semble indifférente à tout ce qui l'entoure, et surtout aux gens, il semble que son esprit ne se focalise que sur une seule chose à la fois, en excluant tout le reste (l'astronomie, par exemple), à la manière des autistes. En même temps, Edmée a des pouvoirs magiques, genre voyance, dont elle ne se vante pas mais qu'elle ne cache pas non plus, pour elle c'est naturel. Bien qu'elle semble vivre dans un monde à part, Edmée va profondément bouleverser la vie de Pierre ; j'aime assez la phrase de la présentation éditeur : "traversant la vie des autres comme une comète pour leur permettre d'accomplir....", ça correspond tout à fait.
Edmée m'a rappelée un autre personnage d'un roman que j'ai lu l'an dernier, Stargirl de Jerry Spinelli. La première semble peu se soucier des autres tandis que la seconde cherche à embellir leur quotidien de toutes les façons possibles, mais les deux sont des héroïnes que les gens ordinaires ont du mal à comprendre.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[lily cocci]

je crois que je n'ai rien lu de cet auteur.
erreur.