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Posté le: Mar Nov 26, 2013 8:17 am Sujet du message: [Cycle] Le Livre et l'Epée - Antoine Rouaud
Tome 1 : La voie de la colère
Bonjour
alléché par les éditions Braguelonne et leur critiques dithyrambiques je me suis précipité sur ce roman mais j'espère que la suite sera mieux car malgré une bonne intrigue et des personnages intéressants je n'ai pas éprouvé de véritable surprise. Dans le même genre avec un vieux guerrier qui se confie a un érudit je préfère " Chronique du Tueur de Roi"
http://www.coindeslecteurs.com/viewtopic.php?t=7488&highlight=chronique+tueur+roi
_________________ "Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l'horizon" (Jack London)
Maintenant je ne retarde rien Ne repousse ou ne conserve rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos vies Je me dis que chaque jour est spécial
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Posté le: Mer Nov 27, 2013 5:53 pm Sujet du message:
bon, je vous copie le résumé
Le général Dun-Cadal fut le plus grand héros de l'Empire, mais n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, une lamentable épave au fin fond d'une taverne. C'est là qu'une jeune historienne vient le trouver. Elle est à la recherche de l'Epée de l'Empereur, disparue dans le chaos des derniers jours de son règne, et que Dun-Cadal aurait cachée en un lieu secret. Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu'ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l'Histoire.
C'est alors qu'un assassin sans visage se met à frapper au coeur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancoeurs et la soif de vengeance d'un homme perdu sur la voie de la colère.
en le lisant tu t'aperçois qu'il s'agit encore d'un vieux guerrier qui a formé un jeune garçon et tout les deux sont pris dans les complots qui se trament pour renverser un empereur qui détient une Epée magique
je ne dis pas que c'est mauvais mais ce genre de scénario est commun en fantasy, espérons que la suite soit d'une autre trempe _________________ "Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l'horizon" (Jack London)
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Posté le: Jeu Avr 02, 2015 12:09 pm Sujet du message:
Qui pourrait croire que cet ivrogne qui se saoule jour après jour dans les bas-fonds de Masalia fût un jour un des plus grands généraux de l'Empire ? Ce déchet humain a si peu d'importance qu'il n'intéresse pas même la jeune République, malgré les purges. Pourtant, c'est bien auprès de lui que Viola, la jeune historienne, vient rechercher des informations sur Eraëd, la mythique Épée de l'Empereur. Le vieux soldat l'aurait emportée avec lui alors qu'il s'éloignait des ruines fumantes de l'Empire, il y a dix-sept ans...
Viola est jeune et belle, elle sent la lavande et ravive les souvenirs du vieil homme. Entre deux verres de vin, Dun-Cadal va lui raconter ses souvenirs : son histoire, celle de son apprenti le prometteur chevalier Grenouille et surtout celle de la chute de l'Empire.
Le récit oscille constamment entre le présent, où l'on assiste à la déchéance de Dun-Cadal, et le passé, où il combattit glorieusement pour l'Empereur. Si le procédé est éculé, c'est ici bien réalisé et cela fonctionne parfaitement.
Tout au moins dans la première partie, racontée du point de vue de Dun-Cadal, brillant stratège et guerrier dont le simple nom impressionnait les ennemis. A mi-volume, après un retournement de situation que l'on voit venir de loin, la même histoire nous est relatée du point de vue de Grenouille. Les situations sont les mêmes, mais l'éclairage différent nous les présente bien autrement : Dun-Cadal n'y est plus qu'un rustre sans finesse, incapable de voir ce qui est sous son nez, par exemple. Le problème, c'est que ces mêmes scènes reprises quasi à l'identique (y compris les dialogues) sont génératrices d'ennui, cette partie s'étalant trop en longueur par rapport à son faible intérêt.
Les quelques chapitres finaux, qui voient aboutir la situation dans le présent à grand renfort d'action violente, ne suffisent pas à rattraper le coup.
L'univers de fantasy dans lequel évoluent les personnages ressemble au nôtre, avec une petite touche de magie (le Souffle des Chevaliers) et de dépaysement (les dragons) qui se fondent dans le décor. L'intérêt de ce roman est plutôt porté par le personnage de Dun-Cadal, plutôt sympathique malgré ses défauts.
Les personnages secondaires manquent trop de présence pour que l'on s'y attache.
La plume est fort agréable. Il est vraiment dommage que la deuxième partie soit, comme je l'ai souligné, si redondante par rapport à la première ; il faut espérer que les deux prochains tomes de la trilogie sauront éviter ce travers pour redonner à cette histoire tout son intérêt.
(Chronique réalisée pour Les Chroniques de l'Imaginaire) _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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