Soleil* Super Nov-A
Inscrit le: 12 Avr 2006 Messages: 5856 Localisation: deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin...
|
Posté le: Mer Oct 05, 2011 10:01 am Sujet du message: Chronique du soupir - Mathieu Gaborit |
|
|
Chronique réalisée pour les Chroniques de l'Imaginaire
Dans ce monde, les fées sont omniprésentes. Les Hautes Fées maintiennent la cohérence des Lignes-Vies qui couvrent l'horizon, les fées renégates tuent pour se nourrir du souffle de leurs victimes... Et au coeur de chaque homme, chaque nain, chaque elfe, une petite fée invisible permet à son porteur de survivre dans ce monde déchu, lui offrant son souffle et sa vie.
Par amour filial, le jeune nain Saule a choisi de défier l'autorité de la toute-puissante Haute-Fée de Médiane et a enlevé une de ses protégés, la jeune humaine Brune. Liant leurs souffles l'un à l'autre, ils sont devenus père et fille. Mais la Haute-Fée ne souhaite pas laisser s'envoler cette humaine vraiment peu ordinaire et lance ses forces à la poursuite des deux fugitifs. Pour survivre, il va leur falloir toute l'aide que peut leur apporter Lilas, la mère de Saule, assistée de ses fidèles amis. Mais dans leur course folle, tous se demandent si cela valait vraiment la peine... ?
On peut d'ores et déjà dire que Mathieu Gaborit a créé là un univers fort original. Pas facile à appréhender de prime abord, mais bourré de petites idées qui titillent l'imagination du lecteur. Une fois rentré dedans, et accepté le fait qu'on ne comprend pas toujours tout immédiatement, on se laisse facilement emporter par une poignée de personnages très forts, la combative Lilas en tête. Les mystères que l'on devine autour de la personne de Brune aiguillonnent la curiosité, et si on finit par deviner qui elle est, on ne sait pas pour autant avant la fin d'où elle vient et quel sera son destin. Autant dire que l'intérêt ne faiblit pas au fil de la lecture.
La plume est vive, centrée sur l'action. Le roman est court - un peu trop, peut-être - et s'avale rapidement. Une agréable découverte. _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu. |
|