Hoël Pygmalion
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 12:02 pm Sujet du message: Stone Junction - Jim Dodge |
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Titre : Stone Junction
Auteur : Jim Dodge
Traducteur : Nicolas Richard
Editeur : éditions Super 8
Quatrième de couverture : Depuis sa naissance, Daniel Pearse jouit de la protection et des services de l'AMO (Association des magiciens et outlaws), géniale et libertaire société secrète.
Sous le parrainage du Grand Volta, ancien magicien aujourd'hui à la tête de l'organisation, le désormais jeune homme va être initié à mille savoir hors normes, de la méditation à la pêche à la mouche, du poker à l'art de la métamorphose, en passant par le crochetage express et l'invisibilité pure et simple. Mais dans quel but ? Celui de l'aider à retrouver (et à faire payer) l'assassin de sa mère... ou celui de dérober un mystérieux - et monstrueux - diamant détenu par le gouvernement, rien moins, peut-être, que la légendaire pierre philosophale ?
À ces deux missions inextricablement liées s'ajoute en creux, la quête primordiale de Daniel : celle qui lui permettra de découvrir qui il est vraiment. Et peu importent les moyens qu'il lui faudra employer pour l'accomplir.
Roman initiatique sous haute tension salué par Thomas Pychon ("Lire Stone Junction, c'est participer à une fête ininterrompue en l'honneur de tout ce qui compte."), le livre de Jim Dodge est l'un de ces rares ouvrages authentiquement magiques et enchanteurs, capables de transformer leurs lecteurs. Bienvenue au club !
Bon, la fête évoquée par Pynchon est bien au rendez-vous, on a ici affaire à une organisation anarchiste (ça frôle l'oxymore), qui oeuvre aux lisières de la société pour favoriser des alternatives tous azimuts face à la pensée mainstream. Daniel va bénéficier de leurs faveurs et d'une éduction hors-norme, joyeusement déjantée et pleine d'enseignement inattendus prodigués par des sages un peu fous, toujours soutenu par une mère paillarde, libertaire et, pour tout dire, dont j'aurais adoré être l'amoureux...
Les dialogues sont souvent hilarants, les personnages hauts en couleur et variés, la peinture d'une Amérique clandestine très vivante et le tout est mené à un train d'enfer. Mais là où je discorde avec la quatrième de couverture, c'est que dans les trois premiers quarts du bouquin, on a affaire à un roman de formation et que lorsque dans le dernier quart, on bascule dans le roman initiatique, il faut s'accrocher pour avaler le côté mystique de la chose, la fin étant hautement bizarroïde et m'ayant laissé sur ma faim. _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ." |
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