Posté le: Lun Aoû 01, 2011 11:45 pm Sujet du message: La Planète oubliée - Murray Leinster
Résumé:
Il y a bien longtemps que les hommes connaissent et pratiquent les voyages spatiaux à seule fin de découvrir d'autres planètes. La terre est en effet surpeuplée et il devient vital pour l'humanité de trouver d'autres planètes habitables.
C'est ainsi qu'un jour un vaisseau spatial découvre une planète où la vie est possible. Seul obstacle, cette planète est vide et ne comporte que des océans exempts de toute vie et des roches. Qu'à cela ne tienne les humains vont terraformer cette planète en y apportant la vie. La vie ? Oui, mais uniquement des insectes, des poissons et des végétaux. Pas de mammifères.
Et un jour quelqu'un égare un dossier et on oublie la petite planète.
Plusieurs milliers d'années plus tard, un vaisseau spatial est victime d'une avarie et ses passagers sont obligés de se poser sur la planète oubliée. Personne ne partira à leur recherche.
Quarante générations plus tard, les hommes qui vivent sur la planète ne savent plus qu'ils ont été civilisés. Normal quand vous devez lutter contre des insectes géants, des araignées grosses comme des éléphants, des libellules carnivores, des mille-pattes de douze mètres et autres joyeusetés.
Mon avis:
Evidemment, j'ai adoré.
C'est un petit roman de science-fiction écrit dans les années cinquante (1954) qui a eu beaucoup de succès dès sa parution et que l'on dévore littéralement.
Pourtant, franchement, cette planète oubliée, vous pouvez la trouver au fond de vos jardins. D'ailleurs après la lecture de ce petit bijou, je gage que vous ne regarderez plus du même oeil le petit peuple des insectes qui vit là, tout près de vous....Trop près de vous, peut-être.
L'auteur nous emmène dans un voyage extraordinaire en compagnie de Burl et son clan d'hommes primitifs et l'on se surprend plus d'une fois à trembler pour ces fragiles humains, surtout lorsqu'une atroce tarentule les choisit commes proies.
Morceau choisi:
Citation:
Le second jour de son voyage errant, Burl fit une rencontre qui le terrifia. C’était une araignée chasseresse, une femelle noire, la grande tarentule américaine.
Lorsque Burl aperçut la bête, il blêmit.
L’araignée était un véritable géant. Ses pattes avaient plusieurs mètres de long. Ses crochets à venin, acérés comme des aiguilles, étaient longs de près d’un mètre. Ses yeux étincelaient d’une insatiable et démente soif de sang. Sa présence était dix fois plus meurtrière pour les humains, comme d’ailleurs pour les autres êtres vivants de la vallée, que ne l’aurait été celle d’un tigre du Bengale lâché dans une rue terrestre.
En outre, la tarentule apportait à sa suite un désastre pire encore.
En effet, elle traînait une poche à oeufs plus grosse que son propre corps. Elle remorquait son fardeau au moyen de deux cordes soyeuses. Elle allait le transporter et le protéger jusqu’à l’éclosion des oeufs. Et alors, quatre ou cinq cents petits monstres seraient lâchés dans la vallée...
Dès l’instant de leur éclosion, ils seraient aussi meurtriers que leur mère. Leur corps aurait la dimension d’un poing d’homme. Avec leurs pattes de trente centimètres, ils pourraient faire des bonds de deux mètres. Leurs petits crochets à venin seraient aussi venimeux que ceux de leur mère. Tout comme l’horrible monstre gris qui les avait engendrés, ils manifesteraient une haine démente des autres formes de vie.
Abandonnant tout autre projet, Burl repartit vers sa tribu. Il apportait des nouvelles qui présentaient l’avantage de le rendre à nouveau indispensable. Cependant, il aurait mille fois préféré échanger ce plaisir contre l’absence de la tarentule. La vallée n’était plus un paradis : la tribu devait s’enfuir ou périr.
Alors, autant vous prévenir: Si vous avez peur des araignées et des petites bêtes de toutes sortes, ce roman n'est peut-être pas pour vous. D'autant que l'auteur s'est beaucoup documenté pour écrire son roman et que les termes techniques sont très nombreux et très précis. Véridiques aussi. C'est ainsi que l'on découvre les techniques de chasse des araignées, des mantes religieuses, des libellules....Et franchement, on tremble beaucoup mais on apprend aussi beaucoup sur les insectes.
J'avoue être une inconditionnelle de ce genre de roman SF qui emporte le lecteur sur des planètes étranges et monstrueuses. Mais on est loin de la SF des années 2011 et un lecteur pointilleux risque de trouver le dénouement un peu simpliste.
C'est pourtant une lecture que je conseille...aux aventuriers et aux amateurs de frissons.
Petit clin d'oeil à Carabas qui adorera le passage avec les chiens....
Bon, pour vous donner une idée du roman, allez voir cette vidéo et ajoutez dans cette scène un homme qui ne serait pas plus grand qu'une des pattes du mille-pattes....
Posté le: Mar Aoû 02, 2011 1:14 am Sujet du message:
e l'ai lu il y a un ou deux ans de ça. Le résumé m'avait vraiment plu, mais en définitive, le livre s'est révélé assez moyen. Je n'y ai rien trouvé de nouveau ou de surprenant; tout m'a semblé prévisible, voire même assez grossier de déroulement. Les personnages étaient presque caricaturaux dans leur côté barbare naïfs et la fin.
- un peu simpliste comme tu dis Camille.
Je salue quand même l'imagination dont a fait preuve l'auteur quant à la description de la faune et de la flore pour le moins exotique de cette planète. A côté de ça, L'homme qui rétrécit de Matheson ferait presque pâle figure avec son unique araignée. Laughing
PS : Je crois que les bébêtes du livre ont mangé le sondage^^ _________________ Mille et un mondes
Posté le: Mar Aoû 02, 2011 7:09 am Sujet du message:
C'est vrai que c'est simpliste du point de vue des idées, de l'évolution et nul doute qu'un paléontologue regarde d'un oeil très critique l'évolution humaine.
Mais ce sont les insectes que j'ai adorés, et pourtant les araignées et moi.....
Et puis j'aime découvrir des planètes. Ça m'a un peu replongée dans les vieux épisodes de Cosmos 1999, quand l'équipage allait explorer une improbable planète.
Dernière édition par Anonyme le Sam Oct 29, 2011 1:41 pm; édité 1 fois
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Posté le: Ven Aoû 19, 2011 11:52 am Sujet du message:
Jaipadepseudo a écrit:
C'est pas Luchini????
Je viens de lire ça et je suis juste morte de rire. _________________ “Un livre n'est pas seulement un ami, il vous aide à en acquérir de nouveaux. Quand vous vous êtes nourri l'esprit et l'âme d'un livre, vous vous êtes enrichis. Mais vous l'êtes trois fois plus quand vous le transmettez ensuite à autrui.”
Posté le: Mar Aoû 13, 2013 12:46 pm Sujet du message:
Moi j'ai bien aimé ce livre et J'ai trouvé ce monde d'artropodes trés réaliste.
Toutefois, à mon humble avis, les 20 derniéres pages ne servent à rien.
Le roman aurai pu s'achever à la fin de l'avant dernier chapitre pour laisser le lecteur imaginer la suite ....
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