Inscrit le: 13 Fév 2013 Messages: 20 Localisation: Paris
Posté le: Mar Avr 23, 2013 1:11 pm Sujet du message: Les proies - Thomas Cullinan
Résumé éditeur : Le 6 mai 1864, la forêt de la Wilderness est le théâtre de l'une des plus effroyables batailles de la guerre de Sécession. L'orage d'acier que déchaîne ce jour-là l'artillerie rebelle de Robert Lee, à laquelle répond celle du général de l'Union Ulysses Grant, embrase sans distinction arbres et fantassins. Malgré ses blessures, un caporal nordiste réussit à s'échapper du brasier et trouve refuge dans un pensionnat pour jeunes filles confédéré. Mais l'intrusion soudaine d'un mâle vient perturber la vie de recluses, pétrie de valeurs puritaines et de pulsions refoulées, des huit femmes qu'abrite encore l'institution. Objet de tous les fantasmes, le soldat va s'employer à les incarner avec un art consommé de la manipulation, jusqu'à une nuit où tout bascule. Dès lors, la haine sera sa seule maîtresse, la vengeance l'unique motivation de ses anges gardiens. En 1971, saisi par l'originalité de ce roman que les critiques littéraires américains qualifient de psychological sexual novel, Don Siegel le porte à l'écran, offrant enfin à Clint Eastwood un rôle d'exception aux antipodes de son image habituelle de gunfighter triomphant.
Je me suis vraiment pris une claque en lisant ce roman. La narration alterne entre toutes les demoiselles du pensionnat, et elles nous racontent chacune à leur manière les remous qu'a provoqué l'arrivée de ce soldat Yankee au milieu d'un groupe de jeunes femmes bien élevées... autant dire l'arrivée du coq dans une basse court.
Et effectivement, après tant d'année sans la compagnie d'un homme, chacune va être attirée et obsédée par ce jeune mâle à la langue bien pendue. De son côté, celui-ci va tenter de se mettre chacune des femmes dans la poche pour en tirer le meilleur possible avant de tailler la route et va se retrouver dans une position très peu enviable. Au final, qui manipule qui et qui est vraiment le plus pervers de tous ? C'est la question que l'on se pose en finissant le roman, et c'est cette ambiguïté terrifiante qui donne au livre une dimension originale et passionnante.
Un classique qu'on attendait depuis longtemps en France et que je vous conseille fortement .
Je pense en faire une chronique sur mon blog jeudi, si vous voulez en savoir plus ! _________________ Libraire caméléon, chroniqueuse bavarde et amatrice de fantastique !
http://www.lalibrairiefantastique.com
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