Soleil* Super Nov-A
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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 4:22 pm Sujet du message: Un beau jeudi pour tuer Kennedy - Daniel Picouly |
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Présentation éditeur
Jeudi 4 juin 1964, dans une cité d'Orly… Le narrateur (Daniel Picouly à 15 ans) hésite : Doit-il finir ses devoirs, et ainsi obéir à sa mère, adorable, dure à cuire et débordée par ses nombreux enfants ? Doit-il passer la journée avec un de ses amis, caché sur le toit avec un fusil, et qui s'imagine faire un remake de l'assassinat de John-Fitzgerald Kennedy ? Doit-il rejoindre la belle Marie-France, qui habite en face, presque en face, et enfin l'embrasser, sinon mieux ?
Années 60 insouciantes, dans une cité où l'on se parlait alors, où l'on se bagarrait aussi, mais avec tendresse, et l'avenir devant soi. Les personnages sont inoubliables : la jeune Marie-France, premier amour disparu, cheveux aux épaules et jolie jupe rouge ; les copains, jeunes ou expérimentés, mal partis ou bons élèves, en groupe ou esseulés, commettant leur premier vol en bande organisé ; Eddy Barclay en quête de talents, qui passe ce jour-là dans sa Cadillac légendaire où s'accrochent les disques d'or ; le narrateur, enfin, volubile, énergique, infatigable…
Dans cette "cité Million", où chaque appartement vaut 1 million de francs (anciens bien sûr !), on s'embrasse dans les cages d'escaliers, on s'interpelle du balcon, on se parle d'une cuisine à l'autre par le vide-ordures, on dévore la vie…
Tout se passe le temps d'un jeudi : un beau jeudi pour tuer Kennedy.
Mon avis
J'avais flashé sur le titre, ça me paraissait prometteur.
Mais pfff, que c'est long... Il y a pourtant pas mal de péripéties dans la vie du jeune Daniel Picouly ce jour-là, mais j'ai eu du mal à rester suffisamment réveillée pour suivre. Le narrateur saute du coq à l'âne sans arrêt, sautant d'une idée à l'autre à chaque instant : pas étonnant qu'il ait du mal à réviser sa leçon de sciences naturelles, à ce train-là ! La description de la vie ordinaire dans la banlieue parisienne est assez colorée, mais vraiment j'ai pas accroché. _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu. |
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