Posté le: Lun Avr 26, 2010 1:27 pm Sujet du message: Spectres - Dean Koontz
1ère publication en 1983
Pour varier un peu les plaisirs et lire autre chose que du Stephen King, je me suis lancé dans l'œuvre de Koontz ( bon, quand je dis l'œuvre je m'emballe un peu, je ne pense pas tout lire non plus, mais qui sait??? Time will tell comme on dit de l'autre côté de la Manche).
Premier essai avec Miroirs de sang ( dont j'ai modestement écrit une petite chronique sur ce forum) , pas mal.
Vos conseils de lecture koontzienne m'ont statistiquement menés vers Spectres....
Voici donc de quoi il s'agit:
Jenny est une jeune femme médecin qui , accompagnée de sa petite adolescente de sœur prénommée Lisa, arrive chez elle dans sa petite ville chérie perchée dans les montagnes: Snowfield ( champ de neige donc juste pour être sûr que le lecteur capte bien que il n'y aura pas de maillots de bains ou de requin mangeur d'hommes.)
A leur arrivée tout est calme et silencieux... un peu trop d'ailleurs.
La découverte du corps de la gouvernante ( et oui ma bonne dame...) jette comme un froid ( pas étonnant quand on est à Snowfield me direz-vous).Elles ont sous les yeux un cadavre tuméfié et boursouflé. mais l'expression de terreur figée sur le visage de la morte tout comme l'absence d'odeur due à la décomposition du corps sont autant d'énigmes s'ajoutant à l'horreur de la situation.
Quand, en cherchant de l'aide auprès des voisins, elles tombent sur leurs corps mutilés et qu'elles constatent que les rues sont vides et silencieuses ( pas âme qui vive, pas d'oiseaux ou quelconque animal), là elles se mettent à cogiter....
Je termine avec un morceau du résumé de la 4ème de couv' qui; une fois n'est pas coutume, est plutôt bien écrit:
"Il régnait un silence total, un silence de mort. Elle s'était d'abord refusée à le reconnaître. c'était pour cela qu'elle n'avait pas appelé dans les rues désertes. De peur que personne ne lui réponde.
Mais, maintenant,si elle ne criait pas c'était parce qu'elle avait peur d'être entendue par la Chose qui était tapie dans l'obscurité..."
C'est là que réside, je trouve, tout l'intérêt de cette histoire. Les personnages ne savent pas ce qu'il s'est passé, émettent des hypothèses, gèrent comme ils peuvent leurs angoisses et leurs peurs, jusqu'à la découverte du pourquoi, du quoi et du comment.
a partir de là, j'ai trouvé ça bien moins passionnant....
La note de l'auteur au lecteur sur le phénomène de disparitions de masse vient donner une petite touche de sérieux à l'ensemble. Il existe , selon Koontz, des exemples de disparitions de populations mayas, espagnoles, ou chinoises dans l'histoire de l'humanité, qui n'ont pas eu d'explication qui tiennent un peu la route. a l'occasion je fouillerai un peu sur ce sujet...
Koontz nous donne une des siennes.
L'histoire est agréable à lire, elle m'a tenu en haleine presque jusqu'au bout.... Je ne regrette pas. merci à ceux et à celles ( Camille, particulièrement qui m'ont encouragé à la lire)
Un petit 7/10 dans ma bibliothèque de l'imaginaire.
Un des premiers livres que j'ai lu de cet auteur. La première partie est assez flippante en effet et en comparaison le dernier tiers du roman paraît un peu fade, mais les théories avancées par l'auteur étaient plutôt intéressantes. _________________ Mille et un mondes
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