Inscrit le: 09 Mai 2003 Messages: 204 Localisation: Region parisienne
Posté le: Mer Juil 23, 2003 11:31 am Sujet du message: Confessions d'un Automate Mangeur d'Opium - Fabrice Colin & Mathieu Gaborit
toute l'action se déroule en 1899 lors de l'exposition universelle à Paris. Un frère (alieniste) et une soeur (actrice de théatre) sont entrainés bien malgré eux dans un complot au niveau international.Suite au suicide supposé d'une amie, Margot va remuer ciel et-her pour retrouver les vrais raisons de la mort d'Aurélia.Ce roman peut aussi bien se classer en policier qu'en SF. Mon choix va pour la SF car malgré les lieux géographiques identiques à notre monde, une nouvelle énergie existe : l'éther (d'où le jeu de mots à 2 cents).
Cette énergie non-polluante sert de moyen de propulsion, d'arme, ....
De plus les automates (pour ne pas dire robots car les cerveaux positroniques cher à asimov n'existent pas) sont omniprésents. deux quètes, celle du frère Théo et de la soeur MArgot se cotoient et se rejoignent. Le premier cherche un rapport entre l'éther et l'alienation et la seconde cherche un meurtrier.Un roman agréable à lire, l'intrigue est un peu facile mais le tout est rondement mené. De plus l'adjonction d'éléments SF dans le contexte historique supporte bien la comparaison.un bon moment de détente _________________ athanagor Wurlitzer
Obsédé Sexuel Non Pratiquant
Paris, 1899... L'industrie, portée par la force de l'Éther, a révolutionné le monde. Le ciel bourdonne de machines volantes, les automates sont partout qui agissent au service des hommes, hommes qui communiquent entre eux par téléchromos d'un continent à un autre. Dans cette ville moderne où s'ouvre une éblouissante Exposition Universelle, une jeune comédienne, Margo, aidée de son frère psychiatre, enquête sur la mort mystérieuse de son ex-maîtresse et d'un singulier personnage créateur de robots...
Écrites à deux mains par deux jeunes auteurs incroyablement doués, ces Confessions d'un automate mangeur I d'opium sont un bonheur d'imagination j et de virtuosité littéraire, à découvrir au plus vite.
C'est un agréable roman, bien écrit, dans une atmosphère steampunk, truffé de références littéraires et historiques, où l'on croise Villiers de l'Ile Adam, la reine Victoria... Il s'agit d'un roman à 2 voix, où se croisent les récits de Margo et de Théo. Bâti à la manière d'une intrigue policière, il embarque rapidement son lecteur dans cet univers à la fois si familier et si différent.
Cependant, je trouve qu'un passage aurait pu être approfondi :
Spoiler:
Celui où Margo se retrouve dans le corps du robot. Je trouve que les auteurs n'ont pas exploité le phénomène, comme s'ils l'avaient testé puis délaissé pour autre chose. Ce qui fait que la confrontation avec les ministres pour justifier la présence du frère et de la soeur au dîner de réception de la reine Victoria est pour le moins tirée par les cheveux.
Malgré ces petites piques que je reproche au livre, cela reste une très bonne lecture. _________________ Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!
Posté le: Mar Mai 31, 2011 4:09 pm Sujet du message:
Je viens de le finir. Il y a des choses agréables, cependant, ce livre souffre de plusieurs faiblesses :
1) Le style est recherché, mais souvent raté. Outre une impression générale d'être forcé (il n'arrive pas à donner l'impression de couler), il y a de très nombreuses maladresses (je peux donner des exemples, il faut juste que je les retrouve).
2) L'intérêt du steampunk, c'est la société 1900 avec une technologie de l'an 2000 (ou 2100). Ici, en dépit de tous les petits détails visiblement issus d'un travail de documentation (ça se voit un peu trop, d'ailleurs), on a l'impression d'être dans un Paris d'aujourd'hui avec une société d'aujourd'hui (exemple : les lesbiennes qui vivent ça bien au sein de leur entourage qui l'accepte). On ne retrouve pas du tout une atmosphère 1900 : le ton est celui d'un écrivain d'aujourd'hui, avec par-ci par-là des références 1900.
3) L'histoire est plutôt bâclée, et c'est dommage. L'idée est bonne, mais on sent que les deux auteurs ont voulu en finir. Le début commence lentement (ce qui permet d'être embêté avec le style), et plus le livre avance, plus les actions s'enchaînent à toute vitesse. On atteint donc le summum avec le dernier chapitre, où tout finit abruptement-pas-de-générique-rallumage-des-lumières.
Personnellement, j'ai surtout l'impression que ce livre a été écrit dans l'espoir d'être adapté un jour en film. Mais j'ai peur que ça ressemble au dernier Sherlock Holmes. _________________ En cours de lecture : Le Mythe de Sisyphe, d'Albert Camus
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