Soleil* Super Nov-A
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Posté le: Mer Juin 08, 2016 7:54 am Sujet du message: [N] Echos obscurs - Denis Labbé |
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Pour avoir accepté en cadeau un livre ou une carte magiques offert par un vampire ou par le diable en personne, certains hommes se mordent les doigts. D'autres ont simplement été trop curieux, ou trop rongés par le remords, ou n'ont rien fait mais ont quand même été confrontés à des phénomènes paranormaux...
Dans ce court recueil de onze nouvelles, Denis Labbé nous entraîne dans un monde inquiétant, où le surnaturel s'immisce dans la vie d'hommes et femmes ordinaires.
Chaque nouvelle est indépendante, centrée sur un individu différent, qu'il soit le narrateur ou simplement le personnage dont on découvre l'histoire, et chacune nous conte un événement différent. Pourtant, un ton commun se dégage de tous ces textes : une unité de temps, puisque toutes les nouvelles semblent se dérouler au XIXème siècle, une ambiance désuète et gothique, une noirceur qui s'insinue peu à peu et fait frissonner le lecteur...
La plume de l'auteur est précise, travaillée, et se lit plutôt avec plaisir.
Beaucoup d'histoires font intervenir des personnages historiques, écrivains ou poètes dont la renommée a dépassé leur siècle de naissance, ou des lieux connus. Ces références incessantes montrent le travail de recherche de l'auteur, mais m'ont pour ma part plus lassée qu'autre chose, car j'y suis peu sensible : J'ai souvent eu le sentiment que j'aurais préféré en venir plus vite au fait, à la chute de la nouvelle.
A noter que si j'aime beaucoup la couverture réalisée par Alexandra V. Bach, je trouve qu'elle n'est pas tout à fait adaptée à l'ouvrage : la jeune femme représentée semble bien trop moderne par rapport à l'époque à laquelle se déroulent les histoires racontées.
A découvrir pour les amateurs de fantastique à l'ancienne, dérangeant sans être horrifique.
Chronique réalisée pour Les Chroniques de l'Imaginaire. _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu. |
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